bong-ra - stereohype heroin hooker

project name:

bong-ra

album name:

stereohype heroin hooker

label:

ad noiseam

year:

2006

Coke Sniffah (1) : on se demande s'il n'y a pas un probleme avec le lecteur, comme une radio qui changerait de station toute seule à la Christine. Différentes atmosphères sonores se mêlent à une rythmique typiquement breakcore (ou plutôt hardbreak), alors que d'habitude, les ambiances sont là pour donner du liant aux rythmiques parkinsoniennes. Ca ne fait que rajouter de la démence au morceau. Ce titre voudrait illustrer le sentiment d'omnipotence que peut ressentir le "Coke sniffah" qu'il ne pourrait pas mieux faire. Le remix de Duran Duran Duran (5) est de la pure techno hardcore qui paraît tout droit sorti du contexte d'un mix de Manu le Malin. Si Duran Duran Duran s'éloigne volontairement du titre original et utilise les samples dans un tout autre registre, Cardopusher (9) reste fidèle au breakcore de Bong-Ra pour nous offrir la descente cette fois-ci.

The Rush (long time coming) (2) : un clown qui ferait peur aux enfants au lieu de les faire rire, un automate qui partirait en vrille et qui, par des gestes brusques, casserait tout sur son passage, les miaulements du chat laissant à penser qu'il est possédé. Alors que l'original est on ne peut plus speedé, le New-Yorkais Drop the Lime (6) nous propose une version rave, tribale, nous offrant un moment de répit grâce à un mid-tempo bienvenu et un genre de didgeridoo évocateur et planant. A contrario le Dr. Bastardo, (10) nous propose une version tout aussi flippée que l'original en trouvant le moyen de faire coexister une rythmique spiral-tribe avec le breakcore. Très intéressant. J'en profite pour vous soumettre son myspace (et ouais, t'as vu, je bosses hein, j'fais des recherches et tout ...).

Suicide Speed Machine Girl (3) : une rythmique purement breakcore, bien dancefloor, avec un sample de guitare dans la veine du Millenium de Front Line Assembly, bientôt remplacé par un gimmick qu'on dirait tout droit sorti d'un sous-tube-soupe-dance, mais surcadancé, comme si le mec avait sniffé de l'helium, ce qui donne un côté comique à ce titre sérieusement burné. Parasite (7) s'introduit par une rythmique plus click'n'cut pour durcir le ton progressivement. il prend le temps et aère le morceau. Ce qui me gêne, c'est qu'il en rajoute un peu trop dans le côté eurodance. Ace of Breaks (myspace) (11), lui, s'appuie uniquement sur le sample de guitare pour en faire une étude rythmique toujours en évolution, passant du destructuré à la Xanopticon au pur dancefloor, toujours juste dans ses breaks, avec deux trois transitions biens senties. Un des meilleurs remix avec celui d'Enduser (mais oui, y a Enduser, j'vous l'avais pas dit ? Va falloir patienter encore un peu).

Death to False Metal (4) : guitare et synthé bien lourds pour ce 4e morceau, le plus conventionnel certainement et surtout le plus énervé. L'intensité ne faiblit pas, une sensation d'oppression se dégage et on se dit qu'heureusement le morceau se termine rapidement, de peur de ne pas pouvoir en supporter plus. Et puis finalement, on se le repasse, parce qu'on aime se faire peur. Un joli travail sur plusieurs couches de son. Un pur bonheur de 2:47 minutes. Quand Enduser ( retrouve son accolyte pour un remix, on sait qu'il est pas là pour faire du remplissage. Il s'agit là d'un excellent morceau d'Enduser, ni plus ni moins. Le style de Cake Builder (12) est assez original. Je pourrais le qualifier de blackbreakcore ou breakcore gothique, l'alter ego d'un Dj Nosferatu pour le hardcore. Très intéressant et surprenant. (Edit : en fin de compte Cake Builder évolue dans des styles complètements différents, j’ai pu m’en apercevoir en me rendant sur sonspace).

Bong-Ra nous gratifie de quatre nouvelles compositions intéressantes, allant de l'expérimental au breakcore de bonne famille et en profite pour nous faire découvrir des talents incroyables, bien que certains commencent à se faire une bonne place sur le dance-floor, et en cadeau bonus un morceau-remix d'Enduser.

Coke Sniffah (1): one wonders if there isn't a problem with the reader, like a radio that changes stations by itself à la Christine. Different sound atmospheres are mixed with a typical breakcore (or rather hardbreak) rhythm, whereas usually, the ambiences are there to give some connection to the Parkinsonian rhythmics. It just adds insanity to the track. This track would like to illustrate the feeling of omnipotence that the "Coke sniffah" can feel, which it couldn't do better. The remix of Duran Duran Duran (5) is pure hardcore techno that seems to come straight out of the context of a mix by Manu le Malin. If Duran Duran Duran deliberately moves away from the original track and uses samples in a completely different register, Cardopusher (9) remains faithful to Bong-Ra's breakcore to offer us the descent this time.

The Rush (long time coming) (2): a clown who would frighten children instead of making them laugh, an automaton that would go into a spin and, with sudden gestures, would break everything in its path, the cat's meows suggesting that he is possessed. While the original is very fast, the New Yorker Drop the Lime (6) offers us a rave, tribal version, offering us a moment of respite thanks to a welcome mid-tempo and a kind of evocative and hovering didgeridoo. On the contrary Dr. Bastardo, (10) offers us a version just as freaked out as the original by finding a way to make a spiral-tribe rhythmic coexist with breakcore. Very interesting. I take this opportunity to submit you his myspace (and yeah, you see, I'm working, I'm doing research and everything ...).

Suicide Speed Machine Girl (3): a purely breakcore rhythmic, well dancefloor, with a guitar sample in the vein of Front Line Assembly's Millenium, soon replaced by a gimmick that looks like it came straight out of a sub-tube-soup-dance, but overdone, as if the guy had snorted helium, which gives a comical side to this seriously burned out track. Parasite (7) is introduced by a more click'n'cut rhythm to harden the tone progressively. He takes the time and airs the track. What bothers me is that it adds a bit too much in the eurodance side. Ace of Breaks (myspace) (11), for its part, relies only on the guitar sample to make a rhythmic study always in evolution, going from the destructured Xanopticon to the pure dancefloor, always right in its breaks, with two or three well felt transitions. One of the best remixes with Enduser's one (but yes, there's Enduser, didn't I tell you?). You'll have to wait a little longer).

Death to False Metal (4): heavy guitar and synthesizer for this 4th track, the most conventional certainly and especially the most annoying. The intensity doesn't weaken, a feeling of oppression comes out and we say to ourselves that fortunately the song ends quickly, for fear of not being able to bear more. And then finally, we play it again, because we like to scare ourselves. A nice work on several layers of sound. A pure happiness of 2:47 minutes. When Enduser (finds his sidekick for a remix, we know he's not there to fill in the blanks. This is an excellent track from Enduser, no more and no less. The style of Cake Builder (12) is quite original. I could qualify it as blackbreakcore or gothic breakcore, the alter ego of a Dj Nosferatu for hardcore. Very interesting and surprising. (Edit: in the end Cake Builder evolves in completely different styles, I could see that by going on sonspace).

Bong-Ra gives us four interesting new compositions, from experimental to good family breakcore, and takes the opportunity to discover incredible talents, although some of them are starting to make a good place on the dance-floor, and as a bonus gift a remix track from Enduser.

Deepl traduction

Coke Sniffah (1): uno se pregunta si no hay un problema con el lector, como una radio que cambia de emisora por sí misma a la Christine. Diferentes atmósferas sonoras se mezclan con un ritmo típico de breakcore (o más bien de ruptura dura), mientras que por lo general, los ambientes están ahí para dar alguna conexión con la rítmica parkinsoniana. Sólo añade locura a la pista. Esta pista quiere ilustrar la sensación de omnipotencia que puede sentir la "Coca-Cola", que no podría ser mejor. La remezcla de Duran Duran Duran (5) es puro hardcore techno que parece salir directamente del contexto de una mezcla de Manu le Malin. Si Duran Duran Duran se aleja deliberadamente de la pista original y utiliza muestras en un registro completamente diferente, Cardopusher (9) permanece fiel al breakcore de Bong-Ra para ofrecernos el descenso esta vez.

The Rush (long time coming) (2): un payaso que asustaría a los niños en lugar de hacerlos reír, un autómata que daría una vuelta y, con gestos repentinos, rompería todo a su paso, los maullidos del gato sugiriendo que está poseído. Mientras que el original es muy rápido, el New Yorker Drop the Lime (6) nos ofrece una versión tribal y rave, ofreciéndonos un momento de respiro gracias a un bienvenido mid-tempo y una especie de didgeridoo evocador y flotante. Por el contrario, el Dr. Bastardo, (10) nos ofrece una versión tan asustada como la original, encontrando la manera de hacer coexistir una espiral-tribu rítmica con el breakcore. Muy interesante. Aprovecho esta oportunidad para presentarte su myspace (y sí, verás, estoy trabajando, estoy investigando y todo...).

Suicide Speed Machine Girl (3): un puro breakcore rítmico, bien bailado, con una muestra de guitarra en la línea del Millenium de Front Line Assembly, pronto reemplazado por un truco que parece salido directamente de una sopa-danza de subtubo, pero exagerado, como si el tipo hubiera esnifado helio, lo que le da un lado cómico a esta pista seriamente quemada. Parasite (7) se introduce con un ritmo más "click'n'cut" para endurecer el tono progresivamente. Toma el tiempo y airea la pista. Lo que me molesta es que añade un poco demasiado en el lado del eurodance. Ace of Breaks (myspace) (11), por su parte, se basa únicamente en la muestra de guitarra para hacer un estudio rítmico siempre en evolución, pasando del desestructurado Xanopticon a la pura pista de baile, siempre justo en sus breaks, con dos o tres transiciones bien sentidas. Uno de los mejores remixes con el de Enduser (pero sí, está Enduser, ¿no te lo dije?). Tendrás que esperar un poco más).

Death to False Metal (4): guitarra pesada y sintetizador para esta cuarta pista, la más convencional ciertamente y sobre todo la más molesta. La intensidad no se debilita, sale un sentimiento de opresión y nos decimos a nosotros mismos que afortunadamente la canción termina rápidamente, por miedo a no poder soportar más. Y luego, finalmente, lo jugamos de nuevo, porque nos gusta asustarnos. Un buen trabajo en varias capas de sonido. Una felicidad pura de 2:47 minutos. Cuando Enduser (encuentra a su compañero para una remezcla, sabemos que no está ahí para llenar los espacios en blanco. Esta es una excelente pista de Enduser, ni más ni menos. El estilo de Cake Builder (12) es bastante original. Podría calificarlo como black breakcore o gótico breakcore, el alter ego de un Dj Nosferatu para el hardcore. Muy interesante y sorprendente. (Edición: al final Cake Builder evoluciona en estilos completamente diferentes, pude verlo al ir al espacio de sonido).

Bong-Ra nos da cuatro nuevas e interesantes composiciones, desde experimentales hasta buen breakcore familiar y aprovecha la oportunidad de descubrir talentos increíbles, aunque algunos de ellos empiezan a hacerse un hueco en la pista de baile, y como regalo extra un tema de remezcla de Enduser.

Traducción Deepl

Coke Sniffah (1): ci si chiede se non ci sia un problema con il lettore, come una radio che cambia stazione da sola à la Christine. Atmosfere sonore diverse si mescolano con un tipico ritmo breakcore (o piuttosto hardbreak), mentre di solito gli ambienti sono lì per dare un qualche collegamento con la ritmica parkinsoniana. Aggiunge solo pazzia alla pista. Questo brano vuole illustrare la sensazione di onnipotenza che può provare la "Coca Cola sniffah", che non potrebbe fare di meglio. Il remix dei Duran Duran Duran (5) è pura hardcore techno che sembra uscire direttamente dal contesto di un mix di Manu le Malin. Se i Duran Duran Duran si allontanano deliberatamente dal brano originale e utilizzano campioni in un registro completamente diverso, Cardopusher (9) rimane fedele al breakcore di Bong-Ra per offrirci questa volta la discesa.

The Rush (long time coming) (2): un clown che spaventava i bambini invece di farli ridere, un automa che andava in testacoda e, con gesti improvvisi, rompeva ogni cosa sul suo cammino, il gatto miagolava suggerendo di essere posseduto. Mentre l'originale è molto veloce, il New Yorker Drop the Lime (6) ci offre una versione rave, tribale, che ci offre un momento di tregua grazie a un benvenuto mid-tempo e a una sorta di didgeridoo evocativo e aleggiante. Al contrario il Dr. Bastardo, (10) ci offre una versione altrettanto spaventata dell'originale, trovando il modo di far coesistere una spiral-tribe ritmica con il breakcore. Molto interessante. Colgo l'occasione per presentarvi il suo myspace (e sì, vedete, sto lavorando, sto facendo ricerche e tutto il resto...).

Suicide Speed Machine Girl (3): una pista da ballo puramente breakcore ritmica, ben dancefloor, con un campione di chitarra nella vena del Millenium della Front Line Assembly, presto sostituito da un espediente che sembra uscito direttamente da una subtube-soup-dance, ma esagerato, come se il ragazzo avesse sniffato elio, il che dà un lato comico a questo brano gravemente bruciato. Parasite (7) è introdotto da un ritmo più click'n'cut per indurire progressivamente il tono, prende il tempo e arieggia il brano. Quello che mi dà fastidio è che aggiunge un po' troppo sul lato eurodance. Ace of Breaks (myspace) (11), dal canto suo, si affida solo al campione di chitarra per fare uno studio ritmico sempre in evoluzione, passando dallo Xanopticon destrutturato al dancefloor puro, sempre proprio nelle sue pause, con due o tre transizioni ben sentite. Uno dei migliori remix con quello di Enduser (ma sì, c'è Enduser, non ve l'avevo detto?). Dovrete aspettare ancora un po').

Death to False Metal (4): chitarra pesante e sintetizzatore per questo quarto brano, il più convenzionale sicuramente e soprattutto il più fastidioso. L'intensità non si affievolisce, viene fuori un senso di oppressione e ci diciamo che per fortuna la canzone finisce in fretta, per paura di non poter sopportare di più. E poi, finalmente, lo suoniamo di nuovo, perché ci piace spaventarci. Un bel lavoro su diversi strati di suono. Una pura felicità di 2:47 minuti. Quando Enduser (trova il suo compagno per un remix, sappiamo che non è lì per riempire gli spazi vuoti. Questo è un ottimo brano di Enduser, né più né meno. Lo stile di Cake Builder (12) è abbastanza originale. Potrei qualificarlo come blackbreakcore o gothic breakcore, l'alter ego di un Dj Nosferatu per hardcore. Molto interessante e sorprendente. (Edit: alla fine Cake Builder si evolve in stili completamente diversi, l'ho potuto vedere andando su sonspace).

Bong-Ra ci regala quattro nuove interessanti composizioni, dallo sperimentale al buon breakcore familiare e coglie l'occasione per scoprire incredibili talenti, anche se alcuni di loro stanno iniziando a fare un buon posto sulla pista da ballo, e come bonus in regalo un brano remix di Enduser.

Traduzione Deepl

FSF

jason köhnen
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