igorrr - nostril

project name:

igorrr

album name:

nostril

label:

ad noiseam

year:

2010

Igorrr kidnappe la musique. Classique et baroque, entre autres. Il la séquestre puis la violente à coups de rythmiques breakcore. Il lui met des baffes dans la gueule. Quand elle est à terre, des coups de latte. Il la soumet. Bientôt, elle écartera les cuisses d'elle-même. Qu'on en finisse. Enfin il la pénètre. Et il lui met son compte.

Alors qu'on pourrait s'attendre à ce qu'elle endure le pire, bizarrement, comme dans les bons vieux pornos, elle finit par y prendre du plaisir. Elle ne se débat plus pour se défendre mais pour continuer le jeu. L'opposition devient fusion. Et vient l'orgasme synchrone.

Une telle union contre-nature ne pouvait engendrer qu'un monstre. Un être aux formes incongrues. D'une laideur extrême il faut bien le dire. Immonde. Et pourtant, reconnaissons-le, son existence même est un miracle. Aucune science ne pourrait l'expliquer. Et si l'on garde ça à l'esprit, on peut dès lors s'émerveiller.

Et les formes que l'on trouvait repoussantes finissent par trouver grâce à nos yeux. En fin de compte, elles ne sont qu'étranges parce qu'étrangères. Et on adopte le petit monstre. On l'admire. On s'attendrit devant chacun de ses pas. On se rend compte que ses capacités sont exceptionnelles.

Le mutant grandit à une vitesse vertigineuse. Il est déjà adulte. Il est immense et surpuissant. Il ne reconnait plus ses parents et les écrase sans même les voir. C'est notre monde qu'il piétine, mais pour lui, ce n'est que son chemin qu'il trace.

Une perle baroque … (explication de texte)

Certains vous diront qu'Igorrr ne fait qu'un exercice de style. Ils avoueront la virtuosité peut-être, mais nieront la créativité. Igorrr n'en a cure. Il s'amuse et son jeu amène la musique là où lui-même peut-être ne s'attendait pas.

Le jeu est évident sur Tendon par exemple, où il mêle guitares speedcore et violons slaves, chanson française années 20 et heavenly voices, chant atonal et violon country. Si, si … tout ça dans le même morceau et ce qui est magique, c'est que ça marche.

Dans Excessive Funeral, Igorrr commence au clavecin accompagné de sa rythmique breakcore en contrepoint comme toujours. Mais celle-ci a l'air de tenter d'imiter l'instrument qu'elle accompagne, dans le rythme et la tonalité. Puis le clavecin se transforme en orgue comme si la mélodie voulait se faire mieux entendre et recouvrir cette satanée pollution rythmique. Les snares s'emballent de plus belle jusqu'à se morpher en un son d'imprimante matricielle. Le tout arbitré par des hurlements peut-être symbolisant les maitres du baroque se retournant dans leur tombe … je ne pense pas.

Au contraire … Igorrr opère une restauration des plus convaincantes de ce style qu'on pensait désuet. Il lui redonne une vigueur contemporaine qui lui sied à merveille. Il en devient le conservateur en inventant la musique de chambre baroquecore.

Mais pour apprécier Nostril, il faut oublier ce que l'on sait de la musique. Ne plus penser que snares et kicks doivent se limiter à la section rythmique. Qu'un orgue ou des chœurs doivent se borner à la mélodie. Qu'un clavecin ne sait jouer que du baroque. La preuve que non … Igorrr utilise tous ces instruments et samples en tant que sons et pas en tant que partitions.

Il y a un côté noise où tous ces sons mélangés finissent par se transformer et avoir une toute nouvelle cohérence à l'oreille. C'est ainsi qu'il va encore plus loin en utilisant l'aboiement d'un chien pour créer un break. Le bruit d'un frigo pour un silence. Il en profite pour nous rappeler que les silences faisaient partie intégrante de la musique d'alors, et qu'on a tendance à oublier ses vertus de nos jours. D'ailleurs, le silence n'existe plus dans nos cités modernes, c'est pourquoi il le matérialise par le bruit du frigo.

Un aboiement
Des guitares death
Du clavecin baroque
Un violon country
Le bruit d'un frigo …
On a affaire à un monstre tant qu'on fait cette distinction … tant qu'on reconnait l'aboiement et le frigo, notre cerveau les dissocie de la musique. Capturer et disséquer le monstre n'apportera rien sinon la confusion. Il faut juste se faire à l'idée qu'on n'entend que des sons, et on entendra la musique.

Igorrr kidnaps the music. Classical and baroque, among others. He sequesters it and then violently breaks it with breakcore rhythms. He slaps her in the face. When she's down, he hits her with a latte. He subdues her. Soon she'll spread her thighs on her own. Let's get this over with. Finally he penetrates her. And he gives her his account.

When you'd expect her to endure the worst, strangely, like in good old pornos, she ends up enjoying it. She no longer struggles to defend herself, but to continue the game. Opposition becomes fusion. And then comes the synchronous orgasm.

Such an unnatural union could only result in a monster. A being with incongruous forms. Extremely ugly, it must be said. Filthy. And yet, let's admit it, its very existence is a miracle. No science could explain it. And if we keep that in mind, we can marvel at it.

And the shapes that we used to find repulsive end up finding favour with our eyes. In the end, they're only strange because they're foreign. And we adopt the little monster. We admire it. We grow tender with every step he takes. We realize that his abilities are exceptional.

The Mutant is growing at a dizzying rate. It's already an adult. It is huge and overpowering. It no longer recognizes its parents and crushes them without even seeing them. He's trampling on our world, but for him, it's only his path that he's making.

A baroque pearl ... (text explanation) Some will tell you that Igorrr is just an exercise in style. They will confess virtuosity perhaps, but deny creativity. Igorrr doesn't care. He is having fun and his playing takes the music to places he may not have expected.

The playing is obvious on Tendon for example, where he mixes speedcore guitars and Slavic violins, French 20's chanson française and heavenly voices, atonal vocals and country violin. Yes, yes... all that in the same song and the magic is that it works.

In Excessive Funeral, Igorrr starts at the harpsichord accompanied by his breakcore rhythm in counterpoint as always. But this one seems to try to imitate the instrument it accompanies, in rhythm and tone. Then the harpsichord is transformed into an organ as if the melody wanted to be heard better and cover up the damn rhythmic pollution. The snares get more and more beautiful until they morph into the sound of a dot matrix printer. The whole arbitrated by screams perhaps symbolizing the masters of the baroque turning over in their graves ... I don't think so.

On the contrary ... Igorrr performs a most convincing restoration of this style that was thought to be obsolete. It gives it a contemporary vigor that suits it perfectly. He becomes its curator by inventing baroque chamber music.

But to appreciate Nostril, one must forget what one knows about music. No longer think that snares and kicks should be limited to the rhythm section. That an organ or choirs should be limited to the melody. That a harpsichord can only play baroque music. Proof that no ... Igorrr uses all these instruments and samples as sounds and not as scores.

There is a noise side where all these mixed sounds end up being transformed and have a whole new coherence to the ear. That's how he goes even further by using the barking of a dog to create a break. The sound of a fridge for a silence. He takes this opportunity to remind us that silences were an integral part of music then, and that we tend to forget its virtues nowadays. Moreover, silence no longer exists in our modern cities, which is why he materializes it through the sound of the fridge.

A bark
Death guitars
From the baroque harpsichord
A country violin
The sound of a fridge...
We're dealing with a monster as long as we make that distinction... as long as we recognize the bark and the fridge, our brain separates it from the music. Capturing and dissecting the monster will do nothing but confuse us. We just have to get used to the idea that we only hear sounds, and we'll hear the music.

Deepl translation

Igorrr secuestra la música. Clásico y barroco, entre otros. La secuestra y luego la rompe violentamente con ritmos de ruptura. Le da una bofetada en la cara. Cuando ella está en el suelo, le da un café con leche. La somete. Pronto extenderá sus muslos por sí misma. Terminemos con esto. Finalmente la penetra. Y le da su cuenta.

Cuando esperabas que soportara lo peor, extrañamente, como en las viejas películas pornográficas, termina disfrutándolo. Ya no lucha por defenderse, sino por continuar el juego. La oposición se convierte en fusión. Y luego viene el orgasmo sincrónico.

Tal unión antinatural sólo podría resultar en un monstruo. Un ser con formas incongruentes. Extremadamente feo, hay que decirlo. Asqueroso. Y aún así, admitámoslo, su mera existencia es un milagro. Ninguna ciencia podría explicarlo. Y si lo tenemos en cuenta, podemos maravillarnos con ello.

Y las formas que solíamos encontrar repulsivas terminan encontrando el favor de nuestros ojos. Al final, sólo son extraños porque son extranjeros. Y adoptamos al pequeño monstruo. Lo admiramos. Nos volvemos más tiernos con cada paso que da. Nos damos cuenta de que sus habilidades son excepcionales.

El Mutante está creciendo a un ritmo vertiginoso. Ya es un adulto. Es enorme y abrumador. Ya no reconoce a sus padres y los aplasta sin siquiera verlos. Está pisoteando nuestro mundo, pero para él, es sólo su camino el que está haciendo.

Una perla barroca... (explicación del texto) Algunos te dirán que Igorrr es sólo un ejercicio de estilo. Tal vez confiesen el virtuosismo, pero nieguen la creatividad. A Igorrr no le importa. Se está divirtiendo y su juego lleva la música a lugares que no esperaba.

El juego es obvio en Tendon por ejemplo, donde mezcla guitarras speedcore y violines eslavos, chanson française de los años 20 y voces celestiales, voces atonales y violín country. Sí, sí... todo eso en la misma canción y la magia es que funciona.

En Excesivo Funeral, Igorrr comienza en el clavicordio acompañado por su ritmo de breakcore en contrapunto como siempre. Pero éste parece tratar de imitar el instrumento que acompaña, en ritmo y tono. Entonces el clavicordio se transforma en un órgano como si la melodía quisiera ser mejor escuchada y cubrir la maldita contaminación rítmica. Las trampas se vuelven más y más hermosas hasta que se transforman en el sonido de una impresora de matriz de puntos. El conjunto arbitrado por los gritos tal vez simbolizando a los maestros del barroco revolviéndose en sus tumbas... No lo creo.

Por el contrario... Igorrr realiza una restauración muy convincente de este estilo que se creía obsoleto. Le da un vigor contemporáneo que le sienta perfectamente. Se convierte en su curador inventando la música de cámara barroca.

Pero para apreciar el Nostril, uno debe olvidar lo que sabe sobre la música. Ya no creo que las trampas y patadas deban limitarse a la sección rítmica. Que un órgano o coros deben limitarse a la melodía. Que un clavicordio sólo puede tocar música barroca. Prueba de que no... Igorrr utiliza todos estos instrumentos y muestras como sonidos y no como partituras.

Hay un lado del ruido donde todos estos sonidos mezclados terminan transformándose y tienen una coherencia totalmente nueva para el oído. Así es como va aún más lejos al usar el ladrido de un perro para crear un descanso. El sonido de una nevera para un silencio. Aprovecha esta oportunidad para recordarnos que los silencios eran parte integral de la música entonces, y que tendemos a olvidar sus virtudes hoy en día. Además, el silencio ya no existe en nuestras ciudades modernas, por lo que lo materializa a través del sonido de la nevera.

Un ladrido
Guitarras de la muerte
Desde el clavicordio barroco
Un violín de campo
El sonido de una nevera...
Estamos tratando con un monstruo siempre y cuando hagamos esa distinción... siempre y cuando reconozcamos la corteza y la nevera, nuestro cerebro lo separa de la música. Capturar y diseccionar al monstruo no hará más que confundirnos. Sólo tenemos que acostumbrarnos a la idea de que sólo oímos sonidos, y escucharemos la música.

Traducción Deepl

Igorrr rapisce la musica. Classico e barocco, tra gli altri. Lo sequestra e poi lo rompe violentemente con ritmi breakcore. Le dà uno schiaffo. Quando lei è a terra, lui la colpisce con un caffellatte. La sottomette. Presto stenderà le cosce da sola. Facciamola finita. Finalmente la penetra. E lui le dà il suo resoconto.

Quando ci si aspetta che lei sopporti il peggio, stranamente, come nel buon vecchio porno, finisce per goderselo. Non lotta più per difendersi, ma per continuare il gioco. L'opposizione diventa fusione. E poi arriva l'orgasmo sincrono.

Un'unione così innaturale non poteva che sfociare in un mostro. Un essere dalle forme incongrue. Estremamente brutto, va detto. Lurida. Eppure, ammettiamolo, la sua stessa esistenza è un miracolo. Nessuna scienza potrebbe spiegarlo. E se lo teniamo presente, possiamo meravigliarcene.

E le forme che trovavamo repellenti finiscono per trovare il favore dei nostri occhi. Alla fine, sono strani solo perché sono stranieri. E adottiamo il mostriciattolo. Lo ammiriamo. Diventiamo teneri ad ogni suo passo. Ci rendiamo conto che le sue capacità sono eccezionali.

Il mutante sta crescendo a un ritmo vertiginoso. È già un adulto. E' enorme e schiacciante. Non riconosce più i suoi genitori e li schiaccia senza nemmeno vederli. Sta calpestando il nostro mondo, ma per lui è solo la sua strada.

Una perla barocca ... (spiegazione del testo) Alcuni vi diranno che Igorrr è solo un esercizio di stile. Confesseranno forse il virtuosismo, ma negheranno la creatività. A Igorrr non importa. Si sta divertendo e il suo modo di suonare porta la musica in luoghi che forse non si aspettava.

L'esecuzione è evidente su Tendon, ad esempio, dove mescola chitarre speedcore e violini slavi, chanson française francese degli anni '20 e voci celestiali, voce atonale e violino country. Sì, sì... tutto questo nella stessa canzone e la magia è che funziona.

In Excessive Funeral, Igorrr parte al clavicembalo accompagnato dal suo ritmo breakcore in contrappunto come sempre. Ma questo sembra cercare di imitare lo strumento che accompagna, nel ritmo e nel tono. Poi il clavicembalo si trasforma in organo come se la melodia volesse essere ascoltata meglio e coprire il maledetto inquinamento ritmico. Le trappole diventano sempre più belle fino a trasformarsi nel suono di una stampante ad aghi. Il tutto arbitrato da urla forse simboleggianti i maestri del barocco che si rivoltano nelle loro tombe... non credo proprio.

Al contrario ... Igorrr esegue un restauro molto convincente di questo stile ritenuto obsoleto. Gli conferisce un vigore contemporaneo che gli si addice perfettamente. Ne diventa il curatore inventando la musica da camera barocca.

Ma per apprezzare il Nostril, bisogna dimenticare ciò che si conosce della musica. Non pensare più che le trappole e i calci debbano essere limitati alla sezione ritmica. Che l'organo o i cori si limitino alla melodia. Che un clavicembalo può suonare solo musica barocca. Prova che no ... Igorrr usa tutti questi strumenti e campioni come suoni e non come spartiti.

C'è un lato rumoroso dove tutti questi suoni misti finiscono per trasformarsi e hanno una coerenza completamente nuova per l'orecchio. Così si spinge ancora più in là, usando l'abbaiare di un cane per creare una pausa. Il suono di un frigorifero per il silenzio. Coglie l'occasione per ricordarci che i silenzi erano parte integrante della musica di allora e che oggi tendiamo a dimenticarne le virtù. Inoltre, il silenzio non esiste più nelle nostre città moderne, ed è per questo che lo materializza attraverso il suono del frigorifero.

Una corteccia
Chitarre della morte
Dal clavicembalo barocco
Un violino di campagna
Il suono di un frigorifero...
Abbiamo a che fare con un mostro fintanto che facciamo questa distinzione... fintanto che riconosciamo la corteccia e il frigorifero, il nostro cervello lo separa dalla musica. Catturare e sezionare il mostro non farà altro che confonderci. Dobbiamo solo abituarci all'idea che sentiamo solo suoni, e sentiremo la musica.

Traduzione Deepl

Igorrr entführt die Musik. Unter anderem Klassik und Barock. Er sequestriert sie und bricht sie dann gewaltsam mit Breakcore-Rhythmen. Er ohrfeigt sie ins Gesicht. Wenn sie am Boden liegt, schlägt er sie mit einem Milchkaffee. Er unterwirft sie. Bald wird sie ihre Oberschenkel von selbst spreizen. Bringen wir es hinter uns. Schließlich dringt er in sie ein. Und er gibt ihr seinen Bericht.

Wenn man erwartet, dass sie das Schlimmste ertragen muss, genießt sie es seltsamerweise, wie in den guten alten Pornos. Sie kämpft nicht mehr darum, sich zu verteidigen, sondern das Spiel fortzusetzen. Aus Opposition wird Fusion. Und dann kommt der synchrone Orgasmus.

Eine solche unnatürliche Vereinigung könnte nur zu einem Monster führen. Ein Wesen mit inkongruenten Formen. Äußerst hässlich, das muss gesagt werden. Dreckig. Und doch, geben wir es zu, ist seine bloße Existenz ein Wunder. Keine Wissenschaft könnte es erklären. Und wenn wir das im Auge behalten, können wir darüber staunen.

Und die Formen, die wir früher abstoßend fanden, finden am Ende Gefallen bei unseren Augen. Letztlich sind sie nur deshalb seltsam, weil sie fremd sind. Und wir adoptieren das kleine Monster. Wir bewundern es. Mit jedem Schritt, den er macht, werden wir zärtlicher. Wir sind uns bewusst, dass seine Fähigkeiten außergewöhnlich sind.

Der Mutant wächst mit einer schwindelerregenden Geschwindigkeit. Es ist bereits ein Erwachsener. Sie ist riesig und überwältigend. Es erkennt seine Eltern nicht mehr und zerquetscht sie, ohne sie überhaupt zu sehen. Er trampelt auf unserer Welt herum, aber für ihn ist es nur sein Weg, den er geht.

Eine barocke Perle ... (Texterklärung) Einige werden Ihnen sagen, dass Igorrr nur eine Stilübung ist. Sie werden sich vielleicht zu ihrer Virtuosität bekennen, aber Kreativität leugnen. Igorrr ist das egal. Er hat Spaß und sein Spiel bringt die Musik an Orte, die er vielleicht nicht erwartet hätte.

Das Spiel ist zum Beispiel bei Tendon offensichtlich, wo er Speedcore-Gitarren und slawische Geigen, das französische Chanson française der 20er Jahre und himmlische Stimmen, atonalen Gesang und Country-Violine mischt. Ja, ja... all das in ein und demselben Lied und der Zauber liegt darin, dass es funktioniert.

In Excessive Funeral beginnt Igorrr am Cembalo, begleitet von seinem Breakcore-Rhythmus im Kontrapunkt wie immer. Aber dieser scheint zu versuchen, das Instrument, das er begleitet, in Rhythmus und Ton nachzuahmen. Dann wird das Cembalo in eine Orgel verwandelt, als ob die Melodie besser gehört werden wollte und die verdammte rhythmische Verschmutzung überdecken würde. Die Schnarrsaiten werden immer schöner, bis sie sich in den Klang eines Nadeldruckers verwandeln. Das Ganze geschlichtet durch Schreie, die vielleicht die Meister des Barock symbolisieren, die sich in ihren Gräbern umdrehen ... Das glaube ich nicht.

Im Gegenteil ... Igorrr führt eine äußerst überzeugende Restaurierung dieses als veraltet geltenden Stils durch. Sie verleiht ihr eine zeitgemäße Kraft, die perfekt zu ihr passt. Er wird ihr Kurator, indem er die barocke Kammermusik erfindet.

Aber um Nostril zu schätzen, muss man vergessen, was man über Musik weiß. Denken Sie nicht länger, dass Schnarrsaiten und Tritte auf die Rhythmusgruppe beschränkt werden sollten. Dass eine Orgel oder Chöre auf die Melodie beschränkt sein sollten. Dass ein Cembalo nur Barockmusik spielen kann. Der Beweis, dass kein ... Igorrr alle diese Instrumente und Samples als Klänge und nicht als Partituren verwendet.

Es gibt eine Lärmseite, auf der alle diese Mischtöne am Ende transformiert werden und dem Ohr eine ganz neue Kohärenz verleihen. So geht er sogar noch weiter, indem er das Bellen eines Hundes benutzt, um eine Pause zu schaffen. Das Geräusch eines Kühlschranks für eine Stille. Er nutzt diese Gelegenheit, um uns daran zu erinnern, dass die Stille damals ein integraler Bestandteil der Musik war und dass wir heute dazu neigen, ihre Tugenden zu vergessen. Außerdem existiert die Stille in unseren modernen Städten nicht mehr, weshalb er sie durch das Geräusch des Kühlschranks materialisiert.

Eine Rinde
Todesgitarren
Vom Barock-Cembalo
Ein Land Geige
Das Geräusch eines Kühlschranks...
Wir haben es mit einem Monster zu tun, solange wir diese Unterscheidung machen... solange wir die Rinde und den Kühlschrank erkennen, trennt unser Gehirn sie von der Musik. Das Einfangen und Sezieren des Monsters wird uns nur verwirren. Wir müssen uns nur an den Gedanken gewöhnen, dass wir nur Töne hören, und wir werden die Musik hören.

Deepl Übersetzung

FSF

gautier serre
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