thisco - quatro

project name:

thisco

album name:

quatro

label:

thisco

year:

2010

thisco.net

Il y a peu, j'essayais d'expliquer ici même ce qu'était la daube produite par l'industrie du disque. La maison de disque, devenant une major, est passée du monde artistique à un monde mercantile. Du coup, les objectifs ne sont plus les mêmes. D'un côté, produire les meilleurs albums possibles, de l'autre, faire du profit comme n'importe quelle entreprise commerciale et industrielle. De ce fait, produire de la daube pour l'industrie du disque est devenu le moyen optimisé de faire du profit. Les techniques marketing sont au point et elles sont aussi efficaces pour les yaourts que pour la musique.
La daube, d'après cette définition, devrait donc être réservée à l'industrie. Que l'on soit bien d'accord : j'utilise ce terme parce que ce n'est plus de la musique. Je pourrais tout aussi bien utiliser le terme “produit à base de musique”, et la connotation péjorative qu'il y a dans cette appellation n'est là que pour dénigrer la pratique et non les produits issus de cette pratique. D'ailleurs, il peut même m'arriver d'apprécier de temps à autre un de ces produits comme on peut aimer déguster un bon yaourt aux fruits (comme je l'ai dit, le marketing est au point, et j'ai bien le droit moi aussi d'apparaître dans le cœur de cible).
Hélas, il existe un autre type de daube. Celle produite par les labels indépendants voir même underground. Cette daube est d'une nature nouvelle, je vous avertis, puisque, évidemment, il ne s'agit pas d'un produit étudié scientifiquement pour plaire au plus grand nombre. Mais sa caractéristique intrinsèque est la même : il s'agit de musique dénuée d'un quelconque intérêt artistique. Nous ne pouvons plus dès lors l'appeler musique. Nous l'appellerons donc “underdaube” (si, si, mettez y un accent allemand … ça le fait !). Si la pratique de l'industrie du disque est compréhensible, logique et même nécessaire pour sa survie, on ne comprend plus cette dérive, quand on se place au niveau d'un label indépendant dont la survie dépend au contraire de la qualité artistique de ses productions, laquelle créera sa légitimité, suscitera l'intérêt des passionnés qui, sur la durée, donneront leur confiance au label. L'underdaube n'est donc pas le fruit ni d'une stratégie, ni d'une quelconque politique commerciale ou artistique. Non, hélas, elle n'est engendrée que par la faiblesse de la direction, la plupart du temps, monocéphale, de ces petites structures. Mais cessons de théoriser et prenons un exemple pratique.

Quatro est un split de quatre projets portugais, signés par Thisco, un label portugais jusqu'ici tout à fait respectable (Mimetic, Merzbow, KK Null, Ultra Milkmaids …) et je vais dire deux mots sur ces quelques 68 minutes harassantes, bien que je ne sois qualifié que pour parler de musique, et j'avoue donc, ici, mon incompétence. Il en résulte qu'il ne pourra en sortir que dénigrement et railleries. Himalayha, par exemple, tartine de l'ambiant acoustique pour compile Nature & Découvertes. Eletrolise du pseudo space ambiant aussi spacieux qu'une feuille de papier. Et Dream Metaphor … (alors ça … c'est la dernière fois que je m'inflige un truc pareil) de l'heavenly ambient du pire mauvais goût (chanté faux, par-dessus le marché). A chaque fois que leur premier morceau démarre, j'ai envie de mettre le feu à mes baffles. Je rend grâce de ne pas être d'une nature impulsive et je me contente de zapper. La plupart des morceaux de "Eletrolise" et "Dream Metaphor" consistent à créer 4 mesures, et à les étirer sur de longues minutes. Trop longues. On décèle, en revanche, un véritable savoir-faire chez "Himalayha", et la compile relaxation est une branche aux réels débouchés qu'il devrait étudier sérieusement (si je peux me permettre de donner des conseils d'orientation tant que j'y suis).
Vous aurez noté qu'il en manque un à la liste de ce Quatro. Effectivement, Vysehrad n'est pas à mettre dans la même catégorie, et j'ai eu droit, miraculeusement, à 3 morceaux de musique véritable. Je ne pense pas que ce soit par un réflexe de survie que je me raccroche à cette electro-indus atmosphérique, mais bien parce que c'est subtil, intelligent, inspirant. Les morceaux progressent, se meuvent, se transforment. Ça vit.
Mis à part ce bienfaiteur, je suis consterné par ce Quatro que je me suis fait un devoir de chroniquer tout de même, bien que ce fut le prétexte pour mettre à jour un problème évident et insupportable. Mais le mystère reste entier. Comment un label underground en arrive à publier de l'underdaube ?

Not long ago, I was trying to explain right here what the crap produced by the record industry was all about. The record company, becoming a major, has gone from the artistic world to a mercantile world. As a result, the objectives are no longer the same. On the one hand, to produce the best possible albums, and on the other, to make a profit like any commercial and industrial enterprise. As a result, producing crap for the record industry has become the optimised way to make a profit. The marketing techniques are well developed and are as effective for yoghurt as they are for music.
According to this definition, stew should therefore be reserved for the industry. Let's be clear: I use this term because it is no longer music. I could just as easily use the term "music-based product", and the pejorative connotation in that term is there only to denigrate the practice and not the products that result from it. Moreover, I may even appreciate one of these products from time to time, just as one might like to enjoy a good fruit yoghurt (as I said, the marketing is ready, and I too have the right to appear in the heart of the target group).
Alas, there is another type of stew. The one produced by independent or even underground labels. This crap is of a new nature, I warn you, since, obviously, it is not a product studied scientifically to please the greatest number of people. But its intrinsic characteristic is the same: it is music devoid of any artistic interest. We can therefore no longer call it music. We will therefore call it "underdaube" (yes, yes, put a German accent on it ... it does!). If the practice of the record industry is understandable, logical and even necessary for its survival, we no longer understand this drift, when we place ourselves at the level of an independent label whose survival depends on the artistic quality of its productions, which will create its legitimacy, will arouse the interest of enthusiasts who, in the long run, will give their trust to the label. The underdaub is therefore not the result of a strategy, nor of any commercial or artistic policy. No, alas, it is only caused by the weakness of the management, most of the time, single-headed, of these small structures. But let's stop theorising and take a practical example.

Quatro is a split of four Portuguese projects, signed by Thisco, a hitherto quite respectable Portuguese label (Mimetic, Merzbow, KK Null, Ultra Milkmaids ...) and I'm going to say a few words about these 68 harrowing minutes, although I'm only qualified to talk about music, so I'll confess my incompetence here. As a result, the only thing that will come out of it will be denigration and mockery. Himalayha, for example, spreads acoustic ambience on the compilation Nature & Découvertes. Eletrolise of pseudo ambient space as spacious as a sheet of paper. And Dream Metaphor ... (so that's the last time I'll ever do something like that to myself) of heavenly ambient in the worst possible bad taste (sung wrong, on top of that). Every time their first song starts, I feel like setting my speakers on fire. I give thanks for not being of an impulsive nature and I just zap. Most of the tracks on "Eletrolise" and "Dream Metaphor" consist of creating 4 bars and stretching them out over long minutes. Too long. On the other hand, "Himalayha" has a real know-how, and the relaxation compilation is a branch with a real outlet that he should seriously study (if I may give some orientation advice while I'm at it). You will have noticed that there is one missing from the list of this Quatro. Indeed, Vysehrad is not to be put in the same category, and I was miraculously treated to 3 pieces of real music. I don't think it's by a survival reflex that I cling to this atmospheric electro-indus, but because it's subtle, intelligent, inspiring. The tracks progress, move, transform. It lives. Apart from this benefactor, I am appalled by this Quatro that I made a point of reviewing all the same, although it was the pretext to bring to light an obvious and unbearable problem. But the mystery remains. How does an underground label come to publish underdaub?

Deepl translation

Hace un rato, estaba tratando de explicar aquí mismo de qué se trataba la basura producida por la industria discográfica. La compañía discográfica, convirtiéndose en una importante, ha pasado del mundo artístico al mundo mercantil. Como resultado, los objetivos ya no son los mismos. Por un lado, producir los mejores álbumes posibles, por otro lado, obtener un beneficio como cualquier empresa comercial e industrial. Como resultado, producir basura para la industria discográfica se ha convertido en la forma optimizada de obtener beneficios. Las técnicas de marketing están bien desarrolladas y son tan efectivas para el yogur como para la música.
Así que, según esta definición, el guiso debe ser reservado para la industria. Seamos claros: uso ese término porque ya no es música. También podría usar el término "producto basado en la música", y la connotación peyorativa de ese término sólo está ahí para denigrar la práctica y no los productos que salen de esa práctica. Además, puedo incluso apreciar de vez en cuando uno de estos productos ya que se puede disfrutar de un buen yogur de frutas (como he dicho, el marketing está listo, y yo también tengo derecho a aparecer en el corazón del objetivo).
Desgraciadamente, hay otro tipo de guiso. El producido por sellos independientes o incluso clandestinos. Este tipo de basura es de una nueva naturaleza, le advierto, ya que, obviamente, no es un producto estudiado científicamente para complacer al mayor número de personas. Pero su característica intrínseca es la misma: es una música desprovista de todo interés artístico. Por lo tanto, ya no podemos llamarlo música. Por lo tanto, lo llamaremos "bajo el tubo" (sí, sí, ponle un acento alemán... ¡lo hace!). Si la práctica de la industria discográfica es comprensible, lógica e incluso necesaria para su supervivencia, ya no entendemos esta deriva, cuando nos situamos al nivel de un sello independiente cuya supervivencia depende por el contrario de la calidad artística de sus producciones, que creará su legitimidad, despertará el interés de los aficionados que, a la larga, darán su confianza al sello. Por lo tanto, el subsuelo no es el resultado de una estrategia, ni de ninguna política comercial o artística. No, por desgracia, sólo se genera por la debilidad de la gestión, la mayoría de las veces, monocéfala, de estas pequeñas estructuras. Pero dejemos de teorizar y tomemos un ejemplo práctico.

Quatro es una división de cuatro proyectos portugueses, firmados por Thisco, un sello portugués hasta ahora bastante respetable (Mimetic, Merzbow, KK Null, Ultra Milkmaids...) y voy a decir unas palabras sobre estos 68 angustiosos minutos, aunque sólo estoy cualificado para hablar de música, así que confesaré aquí mi incompetencia. Como resultado, lo único que saldrá de ello será la denigración y la burla. El Himalaya, por ejemplo, es un trozo de ambiente acústico para la compilación Nature & Découvertes. Elevación del espacio pseudoambiental tan espacioso como una hoja de papel. Y la metáfora del sueño... (así que esta... es la última vez que me haré algo así) del peor ambiente celestial (cantado en falsedad, encima de eso). Cada vez que comienza su primera pista, siento que me gustaría prenderle fuego a mis parlantes. Doy gracias por no ser impulsivo por naturaleza y simplemente hago zapping. La mayoría de las pistas de "Eletrolise" y "Metáfora de los sueños" consisten en crear 4 barras y estirarlas durante largos minutos. Demasiado tiempo. Por otro lado, "Himalayha" muestra un verdadero know-how, y la compilación de relajación es una rama con posibilidades reales que debería estudiar seriamente (si puedo dar algún consejo de orientación mientras estoy en ello). Habrá notado que falta uno en la lista de este Quatro. De hecho, Vysehrad no debe ser puesto en la misma categoría, y yo fui milagrosamente tratado con 3 piezas de música real. No creo que sea por un reflejo de supervivencia por lo que me aferro a este electro-índus atmosférico, sino porque es sutil, inteligente, inspirador. Las pistas progresan, se mueven, se transforman. Está vivo. Aparte de este benefactor, estoy consternado por este Quatro que me propuse revisar de todos modos, aunque fue el pretexto para sacar a la luz un problema obvio e insoportable. Pero el misterio permanece. ¿Cómo se las arregla una discográfica clandestina para publicar bajo el escenario?

Traducción Deepl

Un po' di tempo fa, stavo cercando di spiegare proprio qui cosa fosse la merda prodotta dall'industria discografica. La casa discografica, diventando una major, è passata dal mondo artistico a quello mercantile. Di conseguenza, gli obiettivi non sono più gli stessi. Da un lato, produrre i migliori album possibili, dall'altro, realizzare un profitto come qualsiasi azienda commerciale e industriale. Di conseguenza, produrre schifezze per l'industria discografica è diventato il modo ottimizzato per ottenere un profitto. Le tecniche di marketing sono ben sviluppate e sono efficaci sia per lo yogurt che per la musica.
Quindi, secondo questa definizione, lo stufato dovrebbe essere riservato all'industria. Parliamoci chiaro: uso questo termine perché non è più musica. Potrei anche usare il termine "prodotto musicale", e la connotazione peggiorativa di quel termine è solo per denigrare la pratica e non i prodotti che ne derivano. Inoltre, di tanto in tanto potrei anche apprezzare uno di questi prodotti perché si può gustare un buon yogurt alla frutta (come ho detto, il marketing è pronto, e anch'io ho il diritto di apparire nel cuore del target).
Ahimè, c'è un altro tipo di stufato. Quello prodotto da etichette indipendenti o anche underground. Questo genere di stronzate è di natura nuova, vi avverto, poiché, ovviamente, non è un prodotto studiato scientificamente per compiacere il maggior numero di persone. Ma la sua caratteristica intrinseca è la stessa: è una musica priva di qualsiasi interesse artistico. Quindi non possiamo più chiamarla musica. Lo chiameremo quindi "underdaube" (sì, sì, mettici un accento tedesco... è vero!) Se la pratica dell'industria discografica è comprensibile, logica e persino necessaria alla sua sopravvivenza, non comprendiamo più questa deriva, quando ci poniamo a livello di un'etichetta indipendente la cui sopravvivenza dipende al contrario dalla qualità artistica delle sue produzioni, che ne creerà la legittimità, susciterà l'interesse degli appassionati che, a lungo andare, daranno la loro fiducia all'etichetta. L'underdaub non è quindi il risultato di una strategia, né di una politica commerciale o artistica. No, ahimè, è generato solo dalla debolezza della gestione, il più delle volte monotesta, di queste piccole strutture. Ma smettiamola di teorizzare e prendiamo un esempio pratico.

Quatro è una divisione di quattro progetti portoghesi, firmati da Thisco, un'etichetta portoghese finora abbastanza rispettabile (Mimetic, Merzbow, KK Null, Ultra Milkmaids ...) e dirò qualche parola su questi 68 minuti strazianti, anche se sono qualificato solo per parlare di musica, quindi confesserò qui la mia incompetenza. Di conseguenza, l'unica cosa che ne uscirà sarà la denigrazione e la derisione. L'Himalayha, per esempio, è una fetta di ambiente acustico per la compilation Nature & Découvertes. Eletrolise di pseudo spazio ambientale spazioso come un foglio di carta. E Dream Metaphor ... (quindi questa... è l'ultima volta che faccio una cosa del genere a me stesso) del peggior ambiente celeste (cantato nella falsità, oltre a questo). Ogni volta che inizia il loro primo brano, ho voglia di dare fuoco alle mie casse. Ringrazio di non essere impulsivo per natura e faccio zap. La maggior parte dei brani di "Eletrolise" e "Dream Metaphor" consiste nella creazione di 4 battute, che si estendono per lunghi minuti. Troppo lungo. D'altra parte, "Himalayha" mostra un vero e proprio know-how, e la compilation di rilassamento è un ramo con reali possibilità che dovrebbe studiare seriamente (se posso dare qualche consiglio di orientamento già che ci sono). Avrete notato che ne manca uno in questa lista di Quatro. In effetti, Vysehrad non è da mettere nella stessa categoria, e sono stato miracolosamente trattato con 3 brani di musica vera. Non credo che sia per un riflesso di sopravvivenza che mi aggrappo a questo elettro-indus atmosferico, ma perché è sottile, intelligente, stimolante. Le tracce progrediscono, si muovono, si trasformano. Vive. A parte questo benefattore, sono inorridito da questo Quatro che mi sono fatto un'idea di rivedere lo stesso, anche se era il pretesto per portare alla luce un problema ovvio e insopportabile. Ma il mistero rimane. Come fa un'etichetta underground a rilasciare underdaub?

Traduzione Deepl

FSF

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